(Doha, samedi 04 mars2023)

Arrivée ce samedi 04 mars 2023 à Doha au Qatar dans le cadre de la Conférence des Nations-unies sur les Pays les moins avancés (PMA), la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a pris part au 5è Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Groupe des PMA.

La cheffe de la diplomatie a fait entendre la voix du Burkina Faso à cette rencontre de haut niveau consacrée à la mise en œuvre du Programme d’action de Doha 2022-2031 qui confère aux PMA des préférences commerciales, l’aide publique au développement, l’allègement de la dette ou encore une assistance technique.

Dans sa déclaration, S.E. Madame Olivia ROUAMBA a fait remarquer que la mise en œuvre du Programme d’action de Doha au Burkina Faso intervient dans un contexte national marqué par une crise sécuritaire aigüe avec pour conséquence une crise humanitaire sans précédent et la fermeture de six mille deux-cent cinquante-trois (6 253) établissements scolaires et plus de deux cent (200) centres de santé à la date du 1er janvier 2023.

"Les défis sont énormes, il est plus qu’opportun d’agir" a-t-elle dit. A cet effet, la ministre ROUAMBA a exprimé des doléances dont le renforcement des espaces budgétaires des PMA, nécessaires à l’accroissement des investissements publics, l’amélioration de l'accès au marché des produits originaires des PMA par le biais d'un accès au marché en franchise de droits et de quotas, assorti de règles d'origine préférentielles.

Notons qu’à la date du 1er mars 2023, 46 pays dont le Burkina Faso sont classés parmi les pays les moins avancés (PMA) par les Nations unies.

DCRP/ MAECR-BE