Commémoration de la Journée mondiale de l’Afrique : Le Burkina plaide pour la levée de la suspension des instances de l’Union Africaine et de la CEDEAO
Cette commémoration conjointe, placée sous le thème de l’année de l’Union africaine, à savoir « Bâtir une résilience en matière de sécurité nutritionnelle sur le continent africain : renforcer les systèmes agroalimentaires et les systèmes de santé et de protection sociale pour accélérer le développement socio-économique et du capital humain ».
Dans son discours d’ouverture, elle a relevé que « le Burkina Faso plaide, d’une part, pour la levée de la suspension des instances de l’Union Africaine et de la CEDEAO et d’autre part, pour l’opérationnalisation effective du plan d’actions 2020-2024 de lutte contre le terrorisme de la CEDEAO et du Fonds pour la paix de l’Union Africaine ».
Elle a notamment insisté sur le fait que l’organisation de la commémoration conjointe, inscrite dans l’agenda national, au regard de l’importance que le gouvernement burkinabè accorde à l’intégration sous régionale et continentale africaine, offre l’occasion de réaffirmer l’attachement du Burkina Faso aux idéaux du panafricanisme et de sa ferme adhésion à la vision de l’Union Africaine à travers l’Agenda 2063 ainsi que celle de la CEDEAO des peuples à l’horizon 2050.
Et d’ajouter que « la complexité du phénomène terroriste, son expansion notamment dans le Sahel, ainsi que son caractère transnational, nous interpellent sur la nécessité de recourir à une coopération plus étroite, tant aux niveaux sous régional, régional qu’international ».
La cérémonie commémorative, qui a connu la présence de nombreuses personnalités du monde diplomatique a été suivie d’un panel sur le thème de l’année de l’union africaine. Il est prévu, le samedi 27 mai prochain, un autre panel sur « la nécessité de refondation de la CEDEAO face aux nouveaux enjeux sécuritaires », dans le cadre de la commémoration du 47ème anniversaire de la CEDEAO. Un anniversaire célébré le 28 mai de chaque année.
