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Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la Guinée et le Mali : Les chefs d'Etat réaffirment leur position de principe


actualité


Les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest ont tenu ce jeudi 16 septembre à Accra, en République de Ghana, un sommet extraordinaire consacré à la situation en Guinée et au Mali. Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a pris part aux travaux qui se sont déroulés à huis clos et dont l'ouverture a été marquée par le discours du président en exercice de la CEDEAO, le président ghanéen, Nana Dankwa Akufo-Addo.

Dans son intervention, l'hôte de la rencontre a salué la tenue de ce sommet qui est comme «un témoignage éloquent de l'engagement de la CEDEAO en faveur de la paix, de la démocratie et de la solidarité dans notre sous-région». Il s'agit d'avoir des «discussions plus approfondies sur la situation en Guinée et au Mali», a-t-il déclaré. Le président Akufo-Addo a expliqué que le 10 septembre dernier, une mission de haut niveau à été envoyée par les chefs d’Etat en Guinée pour «une évaluation de la situation».

Le rapport produit par cette mission fera l'objet d'un examen au cours de ce sommet. Selon le président en exercice de la CEDEAO, la conférence des chefs d'Etat va également se pencher sur le rapport du médiateur de la CEDEAO pour le Mali, l'ancien président du Nigéria Jonathan Goodluck. L'ambition déclarée des chefs d'Etat au cours de ce sommet extraordinaire est de «prendre des décisions éclairées» en vue d'aboutir à des «solutions durables», a ajouté le président en exercice de la CEDEAO. Et à l'issue des travaux, ils ont réaffirmé les positions de principe adoptées lors de leur précédente conférence extraordinaire consacrée à la situation politique en Guinée.

Dans le communiqué final du sommet, << la Conférence réitère sa ferme condamnation >> du coup de force perpétré contre le président Alpha Condé. Les chefs d’Etat se sont alors prononcés pour << le maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de la CEDEAO jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel >> et << la tenue, dans un délai de six (6) mois, des élections présidentielle et

législatives pour la restauration de l’ordre constitutionnel >>, des scrutins auxquels les membres de la junte militaire dirigée par le colonel Mamady Doumbouya ne pourraient participer. Les chefs d’Etat envisagent une << mise en œuvre des sanctions ciblées >> contre les responsables de la junte et appellent l'Union africaine, les Nations unies et les partenaires au développement à << endosser les décisions prises >>, l'ambition étant la restauration de l'ordre constitutionnel.S'agissant du Mali, ils jugent << le délai non négociable de février 2022>> pour la tenue des élections et invitent instamment les autorités de la Transition malienne à se conformer à ce calendrier.

Les chefs d’Etat qui s'inquiètent de la résurgence des coups d'Etat, ont << instruit le président de la Commission à initier le processus de réexamen du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance de 2001 afin de renforcer la démocratie, la paix, et la stabilité >> dans l'espace communautaire.

Sources: Direction de la communication de la présidence du Faso


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