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Réforme institutionnelle de la CEDEAO : Les ministres ont tenu une session extraordinaire sur la question


actualité


Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, S.E.M. Alpha Barry et M. Maxime Koné, ministre délégué chargé de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, ont pris part ce lundi 07 juin 2021, par visioconférence, à une session extraordinaire des ministres de la CEDEAO sur la réforme institutionnelle de cette organisation sous régionale.

Les débats des ministres ce 7 juin ont porté sur le choix des pays entre une Commission de la CEDEAO à 9 commissaires et une à 7 commissaires, des propositions de hiérarchie issues du rapport du Cabinet Maxwell and Stamp dont la CEDEAO s’était attaché les services. Et pour le ministre Alpha Barry, « le Burkina n’est pas contre une réduction des postes qui induit une réduction du budget de l’institution ». En effet, l’objectif, selon lui, est qu’on ait une CEDEAO qui soit moins dépendante des ressources extérieures, donc financée sur la base des prélèvements communautaires. Et de préciser que « le Burkina a une position qui privilégie la solidarité. Laquelle solidarité instaure l’équité entre les Etats. C’est-à-dire pas de discrimination entre les différents Etats ».

La réforme fait suite aux recommandations de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, et prévoit une réduction drastique des coûts de fonctionnement, surtout au sein de la Commission de la CEDEAO qui compte actuellement 15 postes statutaires. Et lors de sa session extraordinaire tenue le 2 février dernier, la Conférence a réaffirmé son engagement en faveur d’une amélioration de la performance et de l’efficacité opérationnelle des institutions de la CEDEAO, dans le but de favoriser la mise en œuvre de programmes d’intégration axés sur le développement économique et social de la région.


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