Le Ministère des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, à travers le Bureau national CEDEAO, a organisé le lundi 26 avril dernier, à l’Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI), une consultation nationale sur l’opérationnalisation du Fonds de développement et de financement des secteurs des transports et de l’énergie de la zone CEDEAO (FODETE-CEDEAO). La rencontre qui a réuni des participants venus des ministères techniques concernés et des représentants de la CEDEAO, visait à recueillir les avis et les recommandations de ces derniers dans le cadre des modalités de mise en œuvre et de gestion dudit fonds.

En effet, la 36e session du Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, tenue à Abuja, au Nigéria, le 22 juin 2009, avait approuvé la création du FODETE et instruit la Commission de la CEDEAO en collaboration avec les institutions financières sous régionales, de proposer des modalités pour sa mise en place et ses opérations.

A cet effet, la CEDEAO avait organisé une réunion consultative des Chefs des Bureaux nationaux les 18 et 19 novembre 2019 à Lomé pour les informer et les consulter sur les progrès accomplis jusque-là, et de discuter des modalités de préparation d'un atelier de consultation nationale en vue de l'élaboration d’une feuille de route claire pour l'adoption du FODETE par les organes statutaires de la CEDEAO. Et l'une des principales étapes de ce processus était que chaque bureau national de la CEDEAO organise une consultation des ministères et autres structures gouvernementaux concernés par le Fonds, en particulier en ce qui concerne les prélèvements / taxes, l'agriculture, les mines, les transports, le pétrole et le gaz et l'énergie. C’est ce à quoi obéit la tenue de cette réunion consultative dont l’ouverture était présidée par l’Ambassadeur Assane Tamboura, Directeur général de la coopération multilatérale, représentant le Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur.