Madame la ministre d'Etat,

C'est un plaisir renouvelé de me retrouver ici à Abidjan avec vous trois mois exactement après notre réunion du comité conjoint sur notre Traité d'Amitié et de Coopération. Nous sommes venus ici avec le même désir et le même engagement de renforcer nos relations d'amitié, de fraternité, de solidarité et de coopération qui fort heureusement sont excellentes.

Vous me permettrez avant tout propos de vous témoigner à vous et à l'ensemble du Gouvernement ivoirien *toute* ma gratitude pour l'accueil très chaleureux et la grande hospitalité dont l'ensemble de la délégation burkinabé et moi-même sommes l'objet depuis notre arrivée dans ce beau pays.

 Madame la Ministre d'Etat,

La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso sont liés par une communauté de destin qui engage les deux Gouvernements et peuples à œuvrer inlassablement au renforcement de leurs relations. Le TAC, le Traité d'Amitié et de coopération est un bel instrument à notre disposition pour pousser plus loin cette relation *fort exemplaire* et porter notre coopération à un niveau plus élevé.

Je voudrais à ce titre saluer la vision de nos deux Chefs d'Etat, leurs Excellences les Présidents *Alassane*

OUATTARA et Roch Marc Christian KABORE tous attachés à ces concertations régulières entre nos deux gouvernements et professer d’espoir pour nos populations

Madame la Ministre d'Etat,

Quand on parle de communauté de destin, on parle forcément de défis communs. Et aujourd'hui, ces défis sont avant tout la sécurité à notre frontière commune, l'approvisionnement à moindre *coûts * de nos marchés, la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences *socio-économiques* et sur la vie quotidienne de nos populations, comme par exemple la fermeture des frontières, la lutte contre la traite transfrontalière, des effets d’orpaillages illégales….

Nous pouvons citer également l’approvisionnement en électricité et en hydrocarbures, les chantiers de l'autoroute et du chemin de fer ou encore la question aérien.

Sur toute ces questions nous devons être capables de trouver des réponses ou es recommandations dans l'intérêt de nos populations respectives. Notre capacité à trouver des solutions devraient davantage renforcer notre outil d'intégration bilatérale qu'est le TAC.

En espérant de fructueux résultats, sur ce je souhaite pleins succès à nos travaux.

Je vous remercie