Intégration : rencontre d’échanges entre le ministre Maxime Koné et les communautés vivant au Burkina
Le Ministre Délégué en charge de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, M. Maxime Koné, a échangé ce jeudi 10 juin 2021 avec des membres des communautés vivant au Burkina Faso, section de Ouagadougou. C’était au cours d’une rencontre de prise de contact qui a eu pour cadre la salle des conférences du Ministère, en présence du Secrétaire général, l’ambassadeur Seydou Sinka.
Dans son allocution préliminaire, le ministre Koné a traduit la volonté du gouvernement d’assurer et de renforcer une meilleure intégration au quotidien des communautés vivant au Burkina Faso. Il a salué leur participation active aux activités organisées par le ministère, notamment la journée internationale de la femme, la commémoration conjointe de la journée de l’Afrique et du 46ème anniversaire de la CEDEAO, les défilés organisés dans le cadre de la commémoration du 11 décembre, entre autres.
Et tout en les invitant à s’investir dans l’organisation des activités à venir, il n’a pas manqué de les féliciter pour leur organisation en coordination.
Le ministre, qui a exprimé sa disponibilité à accompagner l’intégration des communautés, et à faciliter toute action intégratrice, a par ailleurs invité ses vis-à-vis au respect des règles et lois en vigueurs au Burkina Faso, lesquelles s’appliquent à tous sans distinction de nationalité ni d’origine.
Avant le ministre, le Secrétaire général de la coordination avait, au nom des présidents des communautés, salué l’hospitalité du Burkina et des Burkinabè. Les échanges qui se sont ensuivis ont permis aux membres des communautés de soulever un certain nombre de préoccupations. Il s'agit essentiellement de la non réciprocité en certaines matières entre certains pays et le Burkina, les difficultés liées à la reconnaissance formelle de certains documents administratifs dont ils sont détenteurs et les difficultés d’ouverture d’établissement d’enseignement ainsi que le coût élevé de la scolarité dans pour les étudiants de nationalité autre que burkinabè. Autres préoccupations soulevées, la fermeture des frontières qui ne leurs permet pas de voyager librement. Des préoccupations auxquelles le ministre et ses collaborateurs ont apporté des éléments de réponse.